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  • La salsa (mot espagnol qui signifie « sauce »)

    désigne à la fois une danse, un genre musical, mais également une famille de genres musicaux (musique latino-américaine).

     Un musicien (ou chanteur) ou bien danseur de salsa est appelé salsero (salsera au féminin).

    Il vient de la danse casino des années 1950 et prend ses racines dans le son cubain : très africain, « dans le sol », les gestes sont économisés -- on peut le danser dans des endroits bondés --, les passes épurées, il n'y a pas de jeux de jambes. Le couple se déplace essentiellement en décrivant des cercles successifs. C'est avant tout une danse de la rue, populaire, sociale. Il se danse normalement sur le temps (sur le "1"). La rueda de casino, une variante de ce style, consiste en des rondes (rueda) de couples où un meneur annonce les passes à venir. Tous les danseurs effectuent ces passes en même temps, de sorte que les danseurs changent fréquemment de partenaire.

    Salsa dite "portoricaine"

    En danse, l'appellation salsa "portoricaine" (ou "porto") est typiquement française (en musique, la salsa portoricaine (salsa puertorriqueña en espagnol), désigne normalement n'importe quel style de musique salsa jouée par des portoricains, mais en France cela désigne les musiques préférées des danseurs de salsa : la salsa "dura" des années 1970 (Fania et autres) ou de groupes actuels faisant revivre le son de cette époque, certains mambos et morceaux de latin jazz, etc.). Ce style ne vient absolument pas de Porto Rico mais des États-Unis. Les Français appellent les différents style de "salsa en ligne" salsa portoricaine car c'est lors d'un congrès de salsa qui avait lieu à Porto Rico que des danseurs français ont découvert cette façon de danser qui est originaire des États-Unis en fait (Eddie Torres est considéré comme un des fondateurs de cette danse).

    Cette appellation désigne :

    Le style New Yorkais

    Dans ce style, on respecte une ligne de danse. Il s'agit du style où la fille tourne le plus sur elle même. On peut le qualifier de plus démonstratif : il inclut en particulier de nombreux jeux de jambes (shines, de l'anglais shoe shine signifiant "cirage de chaussure", comme par exemple le Suzie Q). À l'inverse du précédent, ce style de salsa se danse « sur le temps faible (2e temps) », ce qui signifie que le changement de direction (le break) s'effectue sur le 2e temps. Il dérive du mambo.

    Le style de Los Angeles

    Il est proche du style New Yorkais, mais se danse sur le "1" et peut être acrobatique.

    Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la salsa est avant tout une danse spontanée. En définitive, peu importe le style, tant que les danseurs vibrent ensembles sur la même musique.

    Le style colombien 

    Il est, quant à lui, le plus commun en Amérique latine. Il consiste en une danse très proche du corps de son/sa partenaire, où prime l'esthétique et le caractère plus que le mouvement ou les figures. Les jeux de jambes sont généralement plus complexes que pour les autres styles, tirant parfois vers le twist.

    Académisation

    Danse majoritairement populaire et apprise dans la rue, elle s'académise à grande vitesse depuis 1996. Cette année vit la naissance à Porto Rico de ce que l'on appelait alors le « Congrès Bacardi de la salsa » devenu « Congrès mondial de la Salsa ». Depuis, les congrès de danse salsa se sont généralisés au monde entier provoquant une académisation de cette danse et une séparation marquée entre les professionnels et les amateurs.

    Le mot salsa [modifier]

    De nombreuses sources désignent le titre du son cubain « Echale Salsita » du Septeto d'Ignacio Piñeiro comme étant à l'origine du mot salsa… Or, si le son est bien l'ancêtre de la salsa, le mot salsa n'est pas encore utilisé pour désigner une musique, et dans ce morceau, il a juste la signification du mot espagnol salsa ("sauce").

    Le mot salsa est utilisé ensuite à plusieurs reprises. Dans les années 1940, les cubains désignent par salseros des musiciens qui jouent dans différents groupes, mais il est encore trop tôt pour parler de salsa.

    En 1962, Pupi Legarreta sort un album intitulé Salsa Nueva con Pupi Legarreta.

    En 1966, lors d'une interview de Richie Ray et Bobby Cruz à la Radio Difusora du Venezuela Richie répond que leur musique est comme la sauce ketchup, et l'animateur Phidias Danilo Escalona reprend le terme de sauce (salsa).

    Cela dit, le mot SALSA n'est vraiment utilisé qu'à partir de 1973, lorsque Izzy Sanabria (illustrateur des pochettes de la Fania) l'utilise dans le magazine Latin New York (LNY) comme un mot nouveau pour désigner la musique latine, et que le label Fania l'utilisera à son tour.

    En août, le concert des Fania All Stars au Yankee Stadium est filmé et sortira sous le nom « Salsa » en 1976.

    Le 17 novembre 1973 (à 18h30) démarre à la télévision new-yorkaise le « SALSA TV SHOW » sur le canal 41 (WXTU).
    Le DJ Polito Vega anime « 100% Salsa » sur la radio WBNX.
    Larry Harlow enregistre un album intitulé « Salsa ».

    Désormais, cette musique (qui existait depuis quelques années déjà) porte un nom !

    Le mot salsa s'est vu donné un tas de définitions différentes : pour certains, il s'agit de la fusion de plusieurs rythmes (mais il s'agit plutôt d'un confusion avec le « melting pot »); pour d'autres : - un genre musical (dérivé du son mutuno) - une étiquette commerciale - une famille plus ou moins large de genres musicaux, (elle inclut la plupart des musiques cubaines, la bomba et la plena de Porto Rico, la cumbia et le vallenato de Colombie, la bachata et le merengue dominicain, mais certains y incluent finalement toutes les musiques tropicales).

    Lien externe :

    Cultures africaines dans les Caraïbes [modifier]

    Les africains qui furent amenés aux Caraïbes provenaient principalement des régions côtières de l'ouest de l'Afrique. Les Africains de différentes nations jouèrent un rôle important dans le développement musical du nouveau monde. Certains des peuples les plus influents furent : les Yorubas du Nigeria, les Bantous du Congo et de l'Angola, les Ewes-Fon et les Fanti-Ashanti du Dahomey et les malé ou Mandingues du Soudan.

    Bien que certaines traditions musicales africaines furent perdues après avoir été transplantées aux Caraïbes, beaucoup se perpétuèrent jusqu'à nos jours.

    • Ces traditions incluent :
      1. Des chants question-réponse (antiphonaux) dans lesquels des lignes improvisées par le chanteur solo reçoivent une réponse chorale fixe.
      2. Une polymétrique telle que des métriques doubles ou triples jouées simultanément.
      3. Une polyrythmie qui inclut des syncopes et des surimposition de différentes parties, avec toutefois une pulsation qui tend à diviser les cellules en deux ou quatre temps.
      4. Des gammes pentatoniques et non européennes, particulièrement en respect des lignes vocales improvisées qui contiennent des inflexions ornementales.
      5. Le développement et la création de nombreux instruments, aussi bien de percussions et mélodiques.

    Les instruments africains ne furent pas apportés avec le trafic d'esclaves. Les africains recréèrent leurs instruments avec les matériaux disponibles dans les îles et firent des adaptations au passage. Avec des variations, ces créations furent assez semblables à leurs ancêtres africains. Ce sont principalement des percussions, des cloches et des shakers.

    Influences espagnoles [modifier]

    De toutes les influences de la musique occidentale dans les Caraïbes, celle de la musique d'Espagne est prédominante dans les îles de langue espagnole. La musique espagnole, de par l'histoire riche et mouvementée de ce pays, est elle-même une combinaison d'influences européennes, arabes, gitanes, nordiques, indiennes et juives. La musique urbaine des Caraïbes fut influencée directement par la musique de la cour d'Espagne, de son théâtre, de son armée et de son église. La musique rurale que l'on trouve dans toute l'Amérique latine -- connue comme música campesina (musique paysanne) -- est presque entièrement d'origine espagnole.

    La tradition séculaire espagnole démontre un grand amour de la musique et de la danse populaire régionale, y compris des chants d'amour et nostalgiques, ainsi que des danses jubilatoires pratiquées par toutes les classes économiques de la société. De façon similaire, les peuples africains préservèrent leurs chants et leurs danses, ces dernières étant souvent polyarticulées (beaucoup de danseurs ensemble), ce qui attirât la sensibilité des colonisateurs espagnols. Ce fut à travers l'échange entre les Africains et la classe ouvrière espagnole que les danses africaines devinrent une part de la culture populaire cubaine, et qu'elles remontèrent lentement l'échelle sociale jusqu'à être acceptées par la classe supérieure.

    Le flamenco fut introduit à Cuba durant le seizième siècle et il influença la musique des Caraïbes comme de l'Amérique latine. Avec le flamenco, de nouvelles influences arrivèrent : ce furent les gammes et les modes de l'Orient et des Indes, leurs instruments et rythmes couplés avec la musique du nord de l'Espagne et d'autres influences qui affectèrent le développement musical des Caraïbes. Ces formes et styles qui apparurent comprennent : la habanera et la rumba à Cuba, le joropo en Colombie et le jarabe au Mexique, ainsi que d'autres.

       


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    Le rock se danse facilement sur les bons vieux "rock 'n' roll" des années 40-50. D'une manière générale, le rock pop est aussi approprié. Lorsque l'on est un peu expérimenté, il est même possible de danser le rock sur des musiques de type disco (mais il faut alors ajouter mentalement les battements manquants par rapport au rythme du rock...).



       


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  • Le Jive
    Une merveilleuse danse acrobatique et vivante qui est devenue populaire pendant la seconde guerre mondiale grâce à la musique Swing de Benny Goodman, ARTIE Shaw, Tommy DORSAY et Glenn MILLER. Le Boogie, le Rock'n'roll et le Swing Américain ont aussi influencé cette danse très rapide. Dans le contexte de la compétition, les danseurs doivent prouver qu'après 4 danses " latines", ils sont encore capables d'efforts physiques intenses - ou du moins, il faut en donner l'impression !

     

     


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  • Le PASO DOBLE
    Sans aucun doute une danse espagnole, mais également mexicaine à sa création. Influencé par le Flamenco, le caractère de cette danse est arrogant et passionné. Il suffit de mettre une musique de Paso Doble pour s'imaginer au milieu de l'arène espagnole. Pourtant, ce n'est que partiellement vrai : bien que l'homme soit le toréador, la femme n'incarne pas le taureau ; elle désigne sa "cape", la toile rouge du toréador. Le Paso Doble fut très à la mode dans les années

     

    Le nom paso-doble signifie littéralement "deux pas", probablement parce cette danse est basée sur une simple marche stylisée.

    C'est dans le contexte des corridas d'Espagne (qui existent depuis le XVIIe siècle) qu'il faut situer les origines du paso-doble. L'entrée des toréadors dans l'arène était accompagnée d'une musique au rythme marqué et au style martial. Au début du XIXe siècle, une danse se développa sur cette musique et dans cet esprit de corrida, lutte entre l'homme et le taureau. Le paso-doble est associé à une mise en scène où l'homme joue le rôle du toréador et la femme joue le rôle de la cape...

    C'est pour cela que "l'habit de lumière" et l'attitude macho correspond bien au cavalier et la robe rouge et l'attitude provocante correspond à la cavalière. La scène finale du film "Ballroom Dancing" symbolise bien cet état de fait. L'ensemble de la danse consiste donc en un jeu entre le danseur, sa danseuse et le taureau imaginaire.

     

     

      


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